Les compétences émotionnelles sont encore sous-évaluées dans les référentiels de leadership et managériaux des entreprises, même si nous observons une évolution depuis 2020. Le travail hybride ainsi que les sujets de rétention des talents expliquent ce virage récent.
Un leadership empathique, ou la capacité à manager tout en comprenant les émotions et le ressenti d'autrui, est l'un des éléments fondamentaux pour fédérer une équipe. Or ce type de leadership n'est pas encore assez pratiqué dans les organisations. L'étude de notre partenaire Omind Neurotechnologies observe que les dirigeants ont un niveau d'empathie de 21 points en dessous de celui de leurs collaborateurs et managers. Une bonne coopération est issue d’une relation où toutes les parties se sentent respectées et où règnent la justice et l’équité. Au quotidien, il est primordial de chercher à tendre vers cet équilibre mais il est important de comprendre que nous ne partageons pas tous les mêmes normes sociales, les mêmes valeurs, et que nous n’avons pas tous les mêmes attentes au sein d’une même relation.
Une récente étude du BCG* a montré que les organisations se concentraient encore principalement sur les qualités stratégiques (69%) et sur les qualités d'exécution (44%), que sur les qualités humaines (25%).
Pourtant, 96% des entreprises misant sur les trois types de qualités constatent une amélioration durable de leurs performances. Il est donc aujourd'hui nécessaire d'exercer un "leadership de cœur", considéré par les collaborateurs comme une caractéristique clé d'un bon leader (37%).
La compétence de l'empathie est traditionnellement peu mise en avant : elle serait signe de faiblesse. Par temps de crise, c'est un levier majeur de performance dans la relation client et dans l'engagement de nos collaborateurs dont il faut se saisir !
L'empathie est LA compétence clé à posséder pour un leader. D'après une étude menée par Catalyst*, les employés ayant des dirigeants empathiques sont 61% à se dire plus susceptibles d'innover, 76% à se sentir davantage engagés, et 60% à vouloir rester dans leur entreprise.
Loin des injonctions à « faire » ou à « être », notre propos est d’amener les leaders vers une prise de conscience que la transformation managériale en cours portera haut les soft-skills (compétences humaines et sociales).
Dans un monde VICA (Volatile, Incertain, Complexe, Ambigu) comme nouveau terrain de jeu des organisations, les soft-skills sont les compétences clés à développer et parmi celles-ci un des nouveaux modèles de compétences du futur dit celui des 4C : Communication, Créativité, Coopération, Esprit Critique.
Savoir quitter des automatismes en se posant les bonnes questions, trouver des solutions créatives, pouvoir faire front collectivement en bonne transversalité et savoir décider vite et efficacement. Boris Cyrulnik, référent sur la résilience, rappelle que « à chaque épidémie ou catastrophe naturelle, il y a eu un changement culturel ».
Nous vivons en direct une révolution qui remet l’humain et son environnement au centre et de ce fait devrait redonner des couleurs à tous les leaders.
Pour accompagner les leaders dans le développement de leur soft-skills, Capital Homme est
ambassadeur de solutions technologiques éditées par notre partenaire Omind Neurotechnologies. Notre parti pris est d’allier la puissance d’expérience immersive à l’accompagnement coaching – formation des leaders pour passer d’une prise de conscience éclairée à une intégration des soft-skills dans leur pratique quotidienne.